C'est en 1988 que la franchise floridienne voit le jour avec un cinq majeur très faible composé de Kevin Edwards, Thompson, Sparrow, Long et Seikaly. Miami fait le pari de la jeunesse et le paie cash avec seulement 15 victoires pour 67 défaites. Leur coach Ron Rothstein est malgré tout confiant pour le futur car le Heat sélectionne Glen Rice de Michigan en 4ème choix de la draft. Encore raté! La saison 89/90 ressemble à s'y méprendre à la précédente puisque Seikaly, Douglas et compagnie ne grapillent que 3 victoires de plus que leur saison inaugurale.

Il faudra en fait attendre la saison 91/92 pour enfin voir le Heat briller. Les jeunes pousses de Rothstein deviennent des hommes sous les ordres de Kevin Loughery. En effet, Glen Rice se révèle être un incroyable shooteur (22.3 pts et 39% à 3pts), Seikaly (16.4 pts et 11.8 rebs) est nommé MIP et enfin le rookie Steve Smith (annoncé comme un nouveau Magic!!!) laisse entrevoir un joueur aux qualités indéniables. Le bilan est très positif, 38 victoires/44 défaites et un petit tour de playoffs perdu 3-0 face aux Bulls. Peu importe l'avenir s'annonce radieux.

Malheureusement la saison 92/93 du Heat est minée par les blessures de Smith, Edwards, Salley et Burton. On y ajoute également la déception Harold "baby Jordan" Miner choisi en 11 ème position de la draft et l'on comprend mieux leur saison en dents de scie (36v/46d). Ils se rattraperont l'année suivante en accrochant les playoffs grâce à leur duo explosif: Glen Rice/Steve Smith. Ils seront éliminés par Atlanta au 1er tour 3 à 2.

Mais alors que tout réussit au voisin floridien Orlando avec leurs armes fatales O'Neal et Hardaway, Miami sombre lors de la saison 94/95. Kevin Loughery est démis de ses fonctions mais rien n'y fera. Saison loupée! Le front office du Heat décide de tout chambouler.

Ils débauchent Pat Riley des Knicks qui prend, par ailleurs les pleins pouvoirs sportifs. L'ex-coach du showtime des Lakers va très rapidement faire grand bruit grâce à 2 ou 3 trades qui changent totalement le visage de cette équipe. C'est la page sombre du Heat qui se tourne et celle du renouveau qui s'ouvre. Riley subtilise Tim Hardaway et Gatling aux Warriors, fait venir les shooteurs Chapman et Danilovic. Mais la grosse sensation nous vient des Hornets avec Zo Mourning, échangé contre Glen Rice. Le Heat se sent fort et se qualifie pour les playoffs (éliminé 3 à 0 de nouveau face aux Bulls).

Mais Riley a de la suite dans les idées en faisant venir Jamal Mashburn, Majerle et Austin autour du duo Hardaway/Mourning. Riley modèle le jeu du Heat fait de pression défensive pour les mener en finales de conférence Est contre les Bulls après une série d'anthologie face à son ancienne équipe des Knicks. Mais encore une fois, les Bulls de 1997 sont trop forts. Malgré tout, le Heat avec 61v/21d devient une place forte de la NBA.

Les saisons suivantes ne seront malheureusement que déceptions avec 2 éliminations au 1er tour et une en demi-finale de conf' par des Knicks revanchards. Riley se doit de réagir et chamboule un groupe qui a vécu. Il fait venir Eddie Jones, Mason, Brian Grant, Bowen et Ceballos. Mais, tout ce beau monde ne fera rien sans Mourning, blessé (13 games dans la saison). Puis, ce sera la descente aux enfers pour les voir finir péniblement la saison 02/03 à 25v pour 57 défaites. Nous mettrons à la décharge de Pat Riley (devenu le big boss du team) la grave maladie (insuffisance rénale) d' Alonzo Mourning qui empêchera de viser mieux qu'un strapontin en playoffs.

Le Heat fait peau neuve lors de l'été 2003. Stan Van Gundy (le frère de Jeff) est nommé coach par Riley. La draft est une excellente surprise avec Dwane Wade qui forme avec Odom un duo de folie. Ils décrochent leur billet en playoffs au terme d'un retour tonitruant après un début de saison calamiteux. Ils créent la surprise en éliminant les Hornets et pousseront les Pacers jusqu'au 6ème match. La jeune gérération des Heat promet mais patatras... Riley décide de rechanger l'équipe pour attirer Shaquille O'Neal. Pour cela, ils seront obligés de voir partir Odom, Butler et Grant. Les Heat n'ont pas voulu laisser passer l'occasion d'attirer le pivot le plus dominateur de l'histoire.

Pespectives d'avenir:

Avec Shaq et Wade, Miami est armé pour être candidat aux Finals pour au moins les 3 prochaines années. Mais il faudra tôt ou tard reconstruire lorsqu'O'Neal prendra sa retraite. Avec Wade, ils ont déjà leur franchise player, il faudra simplement l'entourer de bons éléments.

mon boulo c'est ca NbA et la c miami heat

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